Provenant du début du XIXème siècle, la sensibilité romantique s'est exacerbée dans les coeurs meutris des noirs corbeaux qui, parfois, croisent notre route. Je veux bien sûr parler des adeptes du mouvement gothique, qui allient la quête du don d'ubiquité et une certaine provocation - aussi bien vestimentaire que symbolique - en arborant des habits couleur de jais représentant la mort et le deuil, et des pentacles faisant allusion à un culte morbide et ténébreux.
La peinture de Friedriech ci-dessus exprime pleinement la quête d'infini, d'espace, d'évasion face à la contingence, et de beauté omniprésente, loin des considérations matérielles. Les paysages déchirés et vaporeux ne sont qu'une peinture de l'âme du peintre et du protagoniste, à qui on peut s'identifier : l'abscence de visage lui retire toute identité, toute expression, tout sens...